Il est trop tard pour être pessimiste


Le documentaire Home, réalisé par Yann Arthus Bertrand, sorti mondialement le 5 juin dernier, nous parle de nous et de la relation que nous avons à la Terre.

200 000 ans de présence de l'homo sapiens ont réussi à bouleverser son équilibre.

La parenthèse qu'il a ouverte en évoquant les habitants de l'île de Pâques ne vous a-t-elle pas secoué ?

Cette île où la civilisation na pas survécu après avoir été exploitée jusquau bout, civilisation autrefois si brillante... pourquoi ces hommes n'ont-ils pas réagi ?

Pourquoi ne réagissons-nous pas ?

Nous, pays riches - 20% de la population mondiale - qui consommons 80% des ressources de la planète, n'avons pas encore compris que si un changement radical n'intervient pas dans les 10 ans, nous courons à des catastrophes naturelles sans précédent ?

A l'échelle individuelle, on ne peut rien faire !

Ce lieu commun ne doit plus trouver sa place dans nos conversations.

Il est trop tard pour être pessimiste, il faut agir !

Cette phrase, reprises plusieurs fois dans le documentaire, sonne comme un appel. Un appel à tous les citoyens du monde.

Quels changements pouvons-nous réaliser ?

"La solidarité des peuples doit être plus forte que l'égoïsme des nations" (citation extraite du documentaire)

Ne nous leurrons pas, sans volonté politique, il sera difficile d'agir.

Mais nous, conseillers en image membres du RICI, voulons croire que la somme des volontés individuelles peut changer la donne et offrir aux générations futures un monde où il est possible de s'épanouir.

Il est trop tard pour être pessimiste...

Les exemples de réussites collectives doivent nous inciter à prendre part au changement :

Lorient, ville pilote depuis 2001 en matière de gestion de l'eau : 1/3 de la consommation d'eau économisé en faisant la chasse aux fuites d'eau (http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20114-Annee-2001/10139-174/10400-gros-plan/13123-environnement/13124-lorient-ville-pilote/index.html)

Au Costa Rica, le gouvernement a décidé de geler son budget militaire pour investir dans la protection de la forêt et l'écotourisme

Au Gabon, on pratique une exploitation raisonnée des forêts

En Islande, les bus roulent à l'ozone

L'agriculture biologique est en plein essor

Le commerce équitable se développe

Certains diront "Mais je n'ai pas les moyens d'être écolo !"

Encore un préjugé à combattre car nous devons être des consommateurs responsables.

Les produits ménagers écologiques sont aussi efficaces que les produits traditionnels et polluants vendus dans nos supermarchés : en remplaçant un peu de produits par plus d'huile de coude (entendez par là, frotter un peu plus) vous rejetterez moins de toxiques dans l'eau douce que nous buvons

Le raisonnement est le même pour les produits cosmétiques : utiliser du bio et réduire les quantités utilisées vous permettent de respecter votre peau, la planète et votre portefeuille

Faire la chasse aux fuites, avoir une consommation d'eau raisonnée et installer des limiteurs de débit d'eau sur vos robinets : un geste pour l'environnement ; une baisse de votre facture !

Acheter des produits frais, cultivés à proximité de sa région & faire la cuisine soi-même : cela revient moins cher, vous mangez moins gras et moins salé ; votre santé en redemande !

Compacter et recycler les déchets, des réflexes à généraliser

Et cette liste est loin d'être exhaustive.

Loin de nous l'idée d'être moralisateurs mais pourquoi continuer à croire en la vie, à donner la vie, si nous ne mettons pas tout en œuvre pour assurer à nos enfants une vie paisible sur Terre ?

Gardons en tête cette formule mathématique simple :

1 consommateur responsable + 1 consommateur responsable + 1 consommateur responsable+ 1 consommateur responsable+ 1 consommateur responsable+ 1 consommateur responsable+ 1 consommateur responsable+ 1 consommateur responsable ... = le pouvoir de bouleverser l'offre du marché.

Il est trop tard pour être pessimiste...

Nos actions individuelles, citoyennes et responsables sortiront de l'anonymat si nous sommes plus nombreux !

Si nous n'agissons pas, allons-nous finir comme les habitants de l'île de Pâques ?

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