Le RICI a participé pour la première fois au salon Autonomic Portes de Versailles, sur un stand de 18m2. Une équipe de 6 conseillers en image s’est ainsi porté volontaire pour co-animer des ateliers style, maquillage et couleurs. Certains ont également pu participer au maquillage des acteurs du défilé de mode du salon.
Voici donc aujourd’hui les témoignages de 2 conseillères en image animatrices et organisatrices de la mission. Ces témoignages sont accompagnés des 2 programmes d’ateliers que j’ai moi-même mis en place pour ces publics spécifiques.
Le RICI s’ouvre donc peu à peu à cet univers et ce public malgré tout "spécifique". Une formation collective et professionnelle sera organisée en 2009 pour les membres souhaitant pouvoir intervenir au sein des collectivités locales spécialisées. Cette formation aura pour objectif une meilleure connaissance des spécificités physiques, matérielles et psychologiques de cette population.
Interview de Mélanie Louail et d’Olga Aravisthan, conseillères en image et membres du RICI. Animatrices sur le stand du réseau au sein du salon Autonomique.
Quel est l’intérêt et l’objectif d’un stand RICI sur le salon Autonomique?
MÉLANIE LOUAIL: Le salon Autonomique est l’un des plus grand salon du handicap qui a lieu en France, on y retrouve tous les acteurs importants du handicap, les associations, les organismes sociaux, ect…; avoir un stand RICI ou une agence de relooking présente sur ce salon permet de se faire connaître et de gagner en crédibilité auprès de ces organismes et de ces associations.
A ce jour, et même s’ils reconnaissent l’importance de l’image, ils ont encore aujourd’hui un peu de mal à savoir comment intégrer ces formations et ces ateliers sur l’image.
Cette présence nous a permis d’être en contact direct avec ces acteurs et nous avons pu leur parler de ce que nous faisions et de ce que nous aimerions surtout faire au niveau du monde de l’handicap, aussi bien au niveau des personnes handicapées qu’au niveau des professionnels qui les encadrent.
OLGA ARAVINTHAN: L’intérêt principal fut de toucher une nouvelle clientèle: celle du monde du handicap.
L’objectif? trouver des partenaires sur le salon: Il y a beaucoup d’entreprises qui sont spécialisées dans l’handicap avec lesquelles nous pouvons travailler. Les créateurs des vêtements spécialisés, les organisme d’animation, les centres d’intégration et d’insertion en milieu professionnel; tous ces stand là étaient partenaires potentiels…
Comment se public de personnes handicapés vous as t-il accueillis ?
MÉLANIE LOUAIL: Nous avons eu beaucoup de personnes handicapées qui étaient très contentes que l’on s’occupe d’elles (tout simplement!), que l’on s’intéresse à elles.
Nous avons travaillé sur 2 axes: nous avons animé ce stand sur le salon mais on a aussi maquillé les troupes de danseurs de personnes handicapées. Le simple fait de s’occuper d’elles, que l’on s’intéresse à elles, à leur image, à leur personne, les valorisaient déjà beaucoup.
Nous avons réussit à changer un petit peu le regard que peuvent avoir les autres sur leur personne. C’est un point très important puisqu’on se rend conte qu’autour du handicap le principal problème reste le regard des autres: pour que ce regard des autres change, il faut absolument que l’on change l’image de la personne handicapée elle –même. Là est tout notre travail!
Nous avons beaucoup dialogué avec des associations de non voyants qui eux bien entendu ne "voient pas" mais qui on envie d’avoir une image dans le monde des voyants pour pouvoir travailler, pour pouvoir séduire, pour pouvoir être des personnes vraiment tout a fait normales… pour avoir finalement une vie la plus normale qu’il soit.
OLGA ARAVINTHAN: En fait, très spontanément, ils étaient très contents, très ouverts… même les hommes souhaitaient faire le test des couleurs! D’autres ont aussi voulu camoufler leurs cernes!
Personnellement, je les ai trouvés parfois beaucoup plus ouverts au conseil en image que les clients ordinaires et beaucoup plus faciles au contact.
Voici donc aujourd’hui les témoignages de 2 conseillères en image animatrices et organisatrices de la mission. Ces témoignages sont accompagnés des 2 programmes d’ateliers que j’ai moi-même mis en place pour ces publics spécifiques.
Le RICI s’ouvre donc peu à peu à cet univers et ce public malgré tout "spécifique". Une formation collective et professionnelle sera organisée en 2009 pour les membres souhaitant pouvoir intervenir au sein des collectivités locales spécialisées. Cette formation aura pour objectif une meilleure connaissance des spécificités physiques, matérielles et psychologiques de cette population.
Interview de Mélanie Louail et d’Olga Aravisthan, conseillères en image et membres du RICI. Animatrices sur le stand du réseau au sein du salon Autonomique.
Quel est l’intérêt et l’objectif d’un stand RICI sur le salon Autonomique?
MÉLANIE LOUAIL: Le salon Autonomique est l’un des plus grand salon du handicap qui a lieu en France, on y retrouve tous les acteurs importants du handicap, les associations, les organismes sociaux, ect…; avoir un stand RICI ou une agence de relooking présente sur ce salon permet de se faire connaître et de gagner en crédibilité auprès de ces organismes et de ces associations.
A ce jour, et même s’ils reconnaissent l’importance de l’image, ils ont encore aujourd’hui un peu de mal à savoir comment intégrer ces formations et ces ateliers sur l’image.
Cette présence nous a permis d’être en contact direct avec ces acteurs et nous avons pu leur parler de ce que nous faisions et de ce que nous aimerions surtout faire au niveau du monde de l’handicap, aussi bien au niveau des personnes handicapées qu’au niveau des professionnels qui les encadrent.
OLGA ARAVINTHAN: L’intérêt principal fut de toucher une nouvelle clientèle: celle du monde du handicap.
L’objectif? trouver des partenaires sur le salon: Il y a beaucoup d’entreprises qui sont spécialisées dans l’handicap avec lesquelles nous pouvons travailler. Les créateurs des vêtements spécialisés, les organisme d’animation, les centres d’intégration et d’insertion en milieu professionnel; tous ces stand là étaient partenaires potentiels…
Comment se public de personnes handicapés vous as t-il accueillis ?
MÉLANIE LOUAIL: Nous avons eu beaucoup de personnes handicapées qui étaient très contentes que l’on s’occupe d’elles (tout simplement!), que l’on s’intéresse à elles.
Nous avons travaillé sur 2 axes: nous avons animé ce stand sur le salon mais on a aussi maquillé les troupes de danseurs de personnes handicapées. Le simple fait de s’occuper d’elles, que l’on s’intéresse à elles, à leur image, à leur personne, les valorisaient déjà beaucoup.
Nous avons réussit à changer un petit peu le regard que peuvent avoir les autres sur leur personne. C’est un point très important puisqu’on se rend conte qu’autour du handicap le principal problème reste le regard des autres: pour que ce regard des autres change, il faut absolument que l’on change l’image de la personne handicapée elle –même. Là est tout notre travail!
Nous avons beaucoup dialogué avec des associations de non voyants qui eux bien entendu ne "voient pas" mais qui on envie d’avoir une image dans le monde des voyants pour pouvoir travailler, pour pouvoir séduire, pour pouvoir être des personnes vraiment tout a fait normales… pour avoir finalement une vie la plus normale qu’il soit.
OLGA ARAVINTHAN: En fait, très spontanément, ils étaient très contents, très ouverts… même les hommes souhaitaient faire le test des couleurs! D’autres ont aussi voulu camoufler leurs cernes!
Personnellement, je les ai trouvés parfois beaucoup plus ouverts au conseil en image que les clients ordinaires et beaucoup plus faciles au contact.
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